mercredi 26 février 2014

Le petit bonheur du jour


Concentré de printemps...
Comme sur les Jasettes de Lisette, je reprends la bonne habitude des petits bonheurs du jour. Aujourd'hui, face à la énième bordée de neige, j'ai eu envie de couleurs. Je me suis donc concocté à la va-vite une salade dans un pot Masson. Chacun ses remèdes!

samedi 22 février 2014

Là où tout a commencé...


La vie, la vraie...

Je me suis levée ce matin avec l'envie farouche de venir raconter ici mes plus récentes réflexions.

Bon, je vais vous épargner celle qui s'intitulait "Est-ce parentalement éthique de donner des Smarties à son fils à 8h du matin pour qu'il mette plus vite son habit de neige et qu'on ne soit pas encore en retard à la garderie?" et " Serait-ce humainement acceptable d'aller dire à la nouvelle stagiaire du service d'à côté, qui tousse comme un mineur silicosé depuis un mois, qu'elle devrait penser à aller voir un médecin parce qu'elle nous gonfle (Entendons-nous bien au début j'ai compatis—grave— mais après un mois je suis à bout'!) et qu'on n'a pas envie de la voir sortir sur une civière, parce que vu qu'elle pèse 40 kilos toute habillée un de ses quatre, une de ses quintes de toux va la jeter à terre, c'est sûr qu'on sera obligé d'appeler le 911"…Donc ça, je vous l'épargne disais-je et je vous emmène vers plus intéressant, moins léger mais pas triste non plus.

Depuis que je suis maman, j'ai pris la résolution — ou plutôt disons qu'elle s'est imposée à moi — de vivre ICI et MAINTENANT. De profiter le plus possible de l'instant, d'être présente, et non pas perdue dans ma tête à envisager l'épisode suivant. Chose que j'avais vraiment tendance à faire avant. Je vous avouerai que ça n'est pas facile tous les jours, c'est une question de pratique, un peu comme la méditation. Depuis longtemps, je traîne avec moi cette citation de Jacques Prévert comme garde-fou : " J'ai reconnu mon bonheur au bruit qu'il a fait en partant"
Les nombreux deuils que j'ai connu en 2012 et 2013 m'ont aussi rappeler qu'il faut en profiter maintenant parce qu'on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Je ne dis pas qu'il faut brûler la chandelle par les deux bouts, je dis qu'il faut se lever le matin avec l'impression d'être à la bonne place, avec la certitude de faire les bonnes choses pour soi et pour les autres. 
Et c'est cela, en ce moment, qui me travaille. Suis-je à la bonne place? Ma vie, présentement, ressemble-t-elle, à celle que j'aimerais avoir? —Tu remarqueras lecteur que je ne dis pas "à celle que j'ai toujours voulu avoir" parce que ça, ça fait parti des deuils qui sont encore en cours— Est-ce que je mets en oeuvre tout ce qui est en mon pouvoir pour que ma vie ressemble à ce à quoi j'aimerais qu'elle ressemble?
Dans la construction du Bonheur d'après, ça me paraît important d'être en accord avec moi-même, avec mes convictions et que ça se reflète chaque jour dans mes actes. Deux mots me sont venus alors pour qualifier la vie à laquelle j'aspire: simple et vraie. 
De fait, je suis allée arpenter les rayonnages de la bibliothèque nationale pour trouver des livres qui me parleraient et je suis tombée sur celui-là :
La Vie simple, de Pierre Pradervand
aux éditions Jouvence.




Un petit livre de poche de 90 pages qui m'a rappelé des masses de choses que j'avais déjà lues ailleurs, et notamment dans L'Art du bonheur du Dalaï Lama, mais qui me les a rappelé à point nommé. Voici les passages qui m'ont fait l'effet d'une petite claque dans le visage. Pas la méchante claque, non, la claque qui dit : "Allô! Y a quelqu'un?! Réveille-toi!"

" Certains voient dans la simplicité volontaire une dimension indispensable de leur recherche de cohérence. Ils sont poussés à simplifier leur vie par la recherche d'une qualité de vie plus grande, tant il devient évident que, passé le seuil des besoins de base, il n'existe aucun lien entre quantité consommée et qualité de vie, bien au contraire."

"Le mode d'emploi de la vie simple demande une chose indispensable: que vous viviez votre vie et vos priorités et non celles proposées par quelqu'un d'autre, la culture et la société ambiante, votre église, votre gourou ou vos parents, vos voisins ou vos contemporains."

C'est con mais ces deux petites phrases m'ont fait prendre conscience que je peux avoir du pouvoir sur ma vie et que les décisions pour lui donner du sens me reviennent. En gros, je viens de découvrir que dans ma vie c'est moi qui décide! C'est moi qui donne à telle ou telle chose une place importante ou non.
Je sais lecteur, tu dois rire de moi. C'est bête comme prise de conscience, n'est-ce pas?
Mais demande toi qui décide de ton temps? Ton boss, tes enfants, ton conjoint et son travail prenant, ton ex-conjoint avec qui tu partages la garde de ton enfant…Non? Si la réponse est non alors tu es chanceux. Mais si, comme c'est mon cas, la réponse est oui alors, je te conseille, entre autres, la lecture de ce livre. Demande toi qui influence tes choix pour manger, te vêtir, te divertir? La publicité, les médias, le qu'en dira-t-on, tes proches? Personne? Chanceux! Moi personnellement, je pense que ces derniers temps je me suis endormie un peu et que je pourrais faire plus et mieux pour donner à ma vie plus de cohérence par rapport aux valeurs que je défends.

Pour te faire une histoire courte lecteur je suis en pleine réflexion sur ce que sont mes priorités dans la vie et l'une d'entre elles concerne l'alimentation. —Je suis française, lecteur, ne l'oublie pas — Bien manger pour moi est important et j'ai réellement envie de donner à mon fils de bonnes habitudes alimentaires pour qu'il soit en santé. Parce que oui, ce que tu manges a une incidence sur ta santé. Ne pense pas que j'enfonce des portes ouvertes lecteur, je vis en Amérique du Nord…

Du coup, je me suis lancée le défi de faire le plus possible de choses par moi-même pour savoir exactement ce que je mange. Et voici ou j'en suis:

  • Je fais mon pain 
  • Je fais nos céréales granola 
  • Je fais nos biscuits et autres collations de 11h
  • Je me suis aussi inscrite aux paniers des fermes Lufa pour avoir des légumes biologiques et locaux. Mais j'attends le printemps avec impatience pour commencer un potager de balcon plus fourni que l'an dernier.

le pain
Les granolas
Si vous avez des astuces, des exemples, des  conseils de lectures, je suis preneuse!

Je reviens vite avec les autres priorités…C'est un gros chantier!